Na de paasvakantie schakelt de verkiezingscampagne meestal naar een hogere versnelling: de grote en kleine debatten volgen elkaar in sneltempo op. Over stadslandbouw, over de audiovisuele sector, over meertaligheid en ook gewoon over alles. In scholen, in bedrijven, overal eigenlijk. En zo hoor je ook de mantra's van je concurrenten herhaald.

De ene zegt dat Brussel verandert. Dat is waar, maar dat is natuurlijk altijd zo, ook zonder politiek. En meestal zijn er dingen die ten goede veranderen (meer fietspaden bvb, mooi), maar helaas soms ook in de omgekeerde richting (drugsoverlast in sommige metrostations…). De andere prakkeseert wel honderd keer dat de Brusselaars goed zijn, maar het beleid slecht. Ik voel een K3-liedje ontkiemen. Nog een andere collega wil voorwaarts met de koopkracht. Duidelijk. Er zijn er ook die vinden dat Brussel beter verdient. Tja, willen we niet allemaal het beste voor de stad waarin we wonen?

Het zal u niet verwonderen dat wij het met Open Vld Brussels willen hebben over wat echt telt. Zegt de politieker… Ok, ik hoor u glimlachen. Ik probeer uw scepsis weg te nemen.

Onderwijs. Onderdak. Ondernemen.

We bouwen extra scholen: meer en meer (anderstalige) Brusselaars beseffen dat Nederlands de kortste weg naar meertaligheid is en willen hun kinderen inschrijven in het Nederlandstalig onderwijs. De school als springplank naar een beter leven. De essentie dus. En: nieuwe scholen trekken ook nieuwe leerkrachten uit, zelfs in tijden van lerarentekort.

We geven de (aankomende) Brusselse middenklasse een extra korting bij de aankoop van hun eerste woning. Dit werkt, maar we moeten de hefboom versterken. Kunnen blijven wonen in jouw stad, eigenaar worden. Vooruitgaan in het leven, quoi. De essentie, andermaal.

We bouwen Brussel verder uit als de economische motor van België. Hier wordt uw welvaart gemaakt. Hier begint een op de drie nieuwe bedrijfjes, hier borrelt het: Brussels, start up capital! Bedrijven creëren arbeidsplaatsen en werk. En kansen: de taart wordt groter, de stukken taart voor iedereen ook. U hoort me nu van ver komen…: de essentie!

Call me old fashioned, maar ik vind dat het bij verkiezingen altijd daarover moet gaan: hoe zorgen we voor een beter leven voor zoveel mogelijk mensen?

Onderwijs, onderdak en ondernemen zijn daartoe de beste liberale waarborgen.

Sven Gatz 

L'essentiel 

Après les vacances de Pâques, la campagne électorale passe généralement à la vitesse supérieure : les petits et grands débats se succèdent à un rythme effréné. Sur l'agriculture urbaine, sur l'audiovisuel, sur le multilinguisme, bref sur tout. Dans les écoles, dans les entreprises, partout en fait. Et on y entend aussi répéter les mantras de ses concurrents.

L'un dit que Bruxelles change. C'est vrai, mais c'est toujours le cas, même en l'absence de politique. Et il y a généralement des choses qui changent pour le mieux (plus de pistes cyclables par exemple, c'est bien), mais malheureusement parfois aussi dans le sens inverse (nuisances dues à la drogue dans certaines stations de métro...). L'autre dit cent fois que les Bruxellois sont bons, mais que la politique est mauvaise. Je sens germer une chanson de K3. Un autre collègue veut aller de l'avant avec le pouvoir d'achat. C'est évident. Il y a aussi ceux qui pensent que Bruxelles mérite mieux. Ne voulons-nous pas tous ce qu'il y a de mieux pour la ville dans laquelle nous vivons ?

Sans surprise, avec l'Open Vld Brussel, nous voulons parler de ce qui est vraiment important. Dit le responsable politique... Ok, je vous entends rire. J'essaie de dissiper votre scepticisme.

L'éducation. Le logement. L'esprit d'entreprise.

Nous construisons des écoles supplémentaires : de plus en plus de Bruxellois (non natifs) réalisent que le néerlandais est le chemin le plus court vers le multilinguisme et veulent inscrire leurs enfants dans l'enseignement néerlandophone. L'école comme tremplin vers une vie meilleure. L'essentiel. De plus, les nouvelles écoles attirent également de nouveaux enseignants, même en période de pénurie.

Nous accordons à la classe moyenne bruxelloise (en devenir) une réduction supplémentaire lorsqu'elle achète sa première habitation. Cela fonctionne, mais nous devons renforcer l'effet de levier. Pouvoir continuer à vivre dans sa ville, devenir propriétaire. Avancer dans la vie, quoi. L'essentiel, encore une fois.

Nous continuons à faire de Bruxelles le moteur économique de la Belgique. C'est ici que se fabrique votre prospérité. C'est ici qu'une nouvelle entreprise sur trois démarre, c'est ici que ça bouillonne : Bruxelles, capitale de la création d'entreprise ! Les entreprises créent des emplois et du travail. Et les opportunités : le gâteau grossit, les parts de gâteau pour tout le monde aussi. Vous m'entendez venir de loin... : l'essentiel !

Traitez-moi de vieux jeu, mais je pense que les élections devraient toujours porter sur ce point : comment assurer une vie meilleure au plus grand nombre ?

L'éducation, le logement et l'entreprise sont les meilleures garanties libérales à cet effet.

Sven Gatz