Nog één keer throwback naar vorige zondag. De teerlingen waren geworpen. De stembussen verzegeld. Het wachten begon. Die onbestemde periode tussen het sluiten van de kiesbureaus en het binnensijpelen der uitslagen is voor politici een niemandsland. Je was kandidaat, maar zal je ook verkozen zijn? Het Oordeel is nakend.

Sommigen lopen nagelbijtend rond. Anderen springen binnen bij de familie, die ze door het intense campagne voeren soms bijna niet meer gezien hadden. Ik sprong met een goeie vriend de koersfiets op en we reden het kanaal van Brussel naar Halle af, waar het Pajottenland ons met open armen toezong. Dat mijn copain ook kandidaat was in de naburige gemeente hielp niet echt om afstand te nemen van de hoofdzaak, maar de rit deed ons hoe dan ook deugd.

Enkele uren later bevind ik me in een lokaal met mijn coalitiegenoten. Het verdict druppelt binnen. Tot mijn grote tevredenheid en ook wel een beetje tot mijn verwachting bevind ik me in exact de tegenovergestelde positie als zes jaar geleden. Spiegelbeeld.

Toen kreeg onze liberale formatie klappen in Jette. De lijst van de burgemeester en de ecologisten gingen met de pluimen lopen. Voor ons restten enkel kruimels. Maar zondag gingen wij als enige partij van de meerderheid stevig vooruit en kregen onze coalitiepartners door de kiezer de wacht aangezegd.

Had MR-VLD het dan zo goed gedaan? En de anderen zo slecht? Wij hebben een meer dan degelijk beleid gevoerd met onze schepenen, maar we hebben vooral gezegd waar we hoger moesten mikken: netheid, mobiliteit, handel. En blijkbaar met geloofwaardigheid.

De kiezer stemt zelden voor wat goed was. Maar wel voor wat beter moet. En voor wie dat element kan vastpakken, kan claimen.

Elke overwinning komt vanzelfsprekend met een zware taak: wat je belooft, moet je nu ook gaan waarmaken. Elke dag, op het terrein.

Maar als Nederlandstalige lijsttrekker met een tweetalige blauwe lijst, als ancien met een vernieuwde ploeg, het beste liberale resultaat in Jette neerzetten, in meer dan twintig jaar: nee, dat pakken ze me niet meer af.

Sven Gatz

Un miroir bleu

Petit flashback à dimanche dernier. Les dés étaient jetés. Les urnes scellées. L'attente commençait. Cette période interminable entre la fermeture des bureaux de vote et l'annonce des résultats est un no man's land pour les responsables politiques. Vous étiez candidat, mais serez-vous élu ? Le Jugement est imminent.

Certains se promènent en se rongeant les ongles. D'autres rejoignent leur famille, qu'ils n'ont presque pas vue en raison de l'intensité de la campagne. Pour ma part, j'ai sauté sur mon vélo de course avec un bon ami et nous avons descendu le canal de Bruxelles à Halle, où le Pajottenland nous a accueillis à bras ouverts. Le fait que cet ami soit également candidat dans une commune voisine ne nous a pas vraiment aidés à nous éloigner de l'enjeu principal, mais la balade nous a tout de même fait du bien.

Quelques heures plus tard, je me retrouve dans une salle avec mes collègues de la coalition. Le verdict tombe. À ma grande satisfaction, mais aussi un peu selon mes attentes, je me retrouve dans la position exactement opposée à celle dans laquelle je me trouvais il y a six ans. Une image miroir.

A l'époque, notre formation libérale avait pris une claque à Jette. La liste du bourgmestre et les écologistes prenaient leur envol. Pour nous, il ne restait que des miettes. Mais dimanche, nous sommes le seul parti de la majorité à avoir progressé et nos partenaires de coalition ont été mis à l'écart par les électeurs.

Le MR-VLD avait-il donc si bien réussi ? Et les autres si mal ? Nous avons mené une politique plus que solide avec nos échevins, mais nous avons surtout dit où il fallait viser plus haut : la propreté, la mobilité, le commerce. Et vraisemblablement avec crédibilité.

Les électeurs votent rarement pour ce qui était bon. Mais ils votent pour ce qui doit être amélioré. Et ceux qui parviennent à saisir cet élément peuvent le revendiquer.

Chaque victoire s'accompagne évidemment d'une tâche difficile : ce que vous promettez, vous devez maintenant le réaliser. Chaque jour, sur le terrain.

Mais en tant que tête de liste néerlandophone avec une liste bleue bilingue, en tant qu'ancien avec une équipe renouvelée, délivrant le meilleur résultat libéral à Jette depuis plus de 20 ans : non, ils ne m'enlèveront pas cela.

Sven Gatz